Quantcast
Channel: FrancePhi Diffusion
Viewing all articles
Browse latest Browse all 158

Regards & Points de vue février 2013

$
0
0

Regards & Points de vue février 2013

par Jean-Claude Jézéquel.

En première actualité européenne de ce début d’année, après le non événement que recouvre en date du premier janvier le passage de relai pour la présidence du Conseil européen de Chypre à l’Irlande, qui dans cinq mois le passera à la Lituanie (!), il convient de noter le sommet réunissant le Célac (Conseil des Etats latino-américains et de Caraïbes) et les représentants de l’UE à Santiago du Chili pendant trois jours dans la deuxième quinzaine de janvier, c’est à dire une quarantaine de chefs d’Etat ou leurs représentants, dont entre autres le premier ministre français, accompagné de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Michel Reveyrand de Manthon(1). La chancelière Angela Merkel, présente, a été à cette occasion surnommée « la chef de l’Europe » par la presse chilienne. Ce rassemblement visait à constituer « une alliance stratégique pour parvenir à un développement durable ». Les États représentés recouvrent à eux seuls un milliard d’habitants, et assument plus d’un tiers de la production mondiale. Lors de sa prise de parole, M. Jean-Marc Ayrault a voulu se montrer rassurant sur la santé de l’économie européenne (!).
En seconde actualité, on notera l’isolement de la France au sein de l’Union dans le conflit malien. On soulignera à nouveau le défaut de solidarité et de soutien entre les Etats européens dans un domaine qui devrait, s’il en était autrement, conférer à l’Union européenne sa première force et imposer le respect chez ses partenaires extérieurs. Il a fallu attendre huit jours après le début de l’intervention pour que les Européens manifestent leur soutien à l’initiative française, un soutien plus ou moins moral, plus ou moins matériel. Les Britanniques ne se signalèrent à cet égard qu’après la décision des Etats-Unis d’apporter son concours avec, d’une part, l’aide de matériels d’écoute et de surveillance et, d’autre part, la fourniture de trois avions ravitailleurs, une contribution qui aurait été facturée par le Pentagone si le président Obama ne s’était repris et n’avait décidé en définitive que la prestation serait gracieuse.
Quant au Royaume-Uni, il a dépêché, depuis, des dizaines de commandos de ses forces spéciales et des agents du MI6 qui renseignent depuis le sol malien leurs hiérarchies respectives qui, de Londres, se rapprochent ensuite de l’état major français.
En troisième actualité, on citera le Qatar, puisque les médias s’accrochent désormais âprement au phénomène que recouvre ses initiatives intrusives en tous domaines et en tous lieux, en France surtout, en listant d’abord au fil des jours ses nouvelles acquisitions et ses prises de participation – dans une France en pleine crise morale, qui se voue à tous les diables, et qui parait être contrainte de se vendre ou de se livrer aux Chinois et aux riches Qataris, aux cultures d’ailleurs, abandonnant ses valeurs et ses symboles – et en rapportant les soupçons de soutien aux djihadistes de ce tout petit pays en recherche de médiatisation, ce qu’il réussit bien. Le gouvernement se trouve aujourd’hui gêné par cette tourmente médiatique « alors que la participation du Qatar dans certaines sociétés françaises est la bienvenue. »
Le quai d’Orsay cherche, en petit comité, des solutions pour calmer le jeu(2), rallumé par le scandale que revêtent des révélations sur le choix du Qatar pour la coupe de monde de football de 2022, avec cette question (la réponse parait être dans la question !) : ce dernier a-t-il acheté la coupe avec l’appui, entre autres, de l’ancien président de la République ? La guerre du Mali parait vouloir mettre les points sur quelques « i ». Oui, bien sûr, le Qatar soutient les djihadistes. Oui, bien sûr, son petit territoire est depuis longtemps une terre d’asile pour les terroristes islamistes qui ne sauraient en trouver d’autres.
Oui, bien sûr ce qui est arrivé au Nord Mali ne lui est pas étranger, oui, bien sûr sous couverture humanitaire. Des témoignages affluent, les langues se délient. En juillet dernier, une mission d’évaluation du Qatar est arrivée à Gao via Niamey pour recenser les besoins humanitaires de la région. Le Qatar aurait alors promis 5 Mds de francs/Cfa de médicaments et de matériels en tout genre. C’est bien ! Par contre, des observateurs relèvent que, curieusement, le croissant rouge qatari ne s’installe que dans les lieux stratégiques, comme l’hôpital de Gao contrôlé jusque l’intervention française par le Mujao (mouvement djihadiste visé par l’intervention militaire). Certains assurent avoir vu plusieurs avions qatariens atterrir à Gao et Tessalit avec des cargaisons suspectes.
Enfin, les services de renseignement allemands affirment que deux avions gros-porteurs ont quitté précipitamment l’aéroport de Gao avant l’arrivée des troupes françaises. Certes, des enjeux politiques et économiques imposent de fermer les yeux, mais jusqu’où ce petit état se permettra-t-il ses provocations et poussera-t-il le bouchon ? Le gouvernement français souhaiterait sortir de l’exclusive qui lui est accordée et se rapprocher de son alter ego, l’Arabie Saoudite, notre client effectif en armes et potentiel pour les centrales nucléaires.
Qatar et Arabie Saoudite : deux interlocuteurs « de fortune » pour soutenir notre économie, mais aussi pour parfaire l’islamisation du pays… Les monarques et dirigeants d’Arabie Saoudite et du Qatar s’assurent sur la vie par leur contribution matérielle et financière au djihad, rassurent ainsi leur opinion (3) dans leurs « pays » respectifs, et participent grandement à la conquête islamique du monde.
(1) Née Marisol Touraine, fille de la chercheuse chilienne Adriana Arenas Pizarro, décédée en 1990, et l’épouse de l’actuel Ambassadeur de France au Tchad, préalablement Ambassadeur de France au Mali, de 2006 à 2010. (2) Pierre Sellal, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, aurait réuni une vingtaine de convives autour d’un plateau repas, dont l’ambassadeur de France au Qatar, pour échanger « sur l’attitude à adopter à l’égard du Qatar, et sur la volonté de calmer le jeu », selon le Canard Enchaîné, numéro de ce jour, 30/1/2013.* (3) En ce qui concerne le Qatar, micro Etat de la taille d’un département français moyen, au PIB par tête le plus élevé du monde (100.000 $), cette opinion ne concerne tout au plus que 200.000 nationaux (des démographes n’ont recensé que 100.000 Qataris) pour une population sur place d’à peu près 1,7 millions d’individus dont 94 % seraient immigrés, selon les statistiques de la chaîne de télévision Al-Jazeera citées par elle le 14 juin dernier. Parmi ces derniers, qui formeraient 80 % des « actifs », on compte beaucoup de Pakistanais, de Bengalis et de Népalais, inégalement traités, mais plutôt mal.

UN PETIT ÉTAT AUX ABOIS
Non, il ne s’agit pas d’un Etat de 260 hectares, infiniment plus petit que le Qatar, mais d’un « état de fait et de droit » : la City de Londres… On oublie ou on ne sait pas que ce quartier de Londres dispose de son autonomie depuis… l’an 1319, en vertu d’une charte signée par le roi Edouard II (1284-1327, roi de 1307 à 1327, mari d’Isabelle, fille du roi de France Philippe IV), et que la Reine ne peut s’y rendre sans y être invitée ! Son Lord-maire, à dissocier du maire de Londres, le cynique et excentrique Boris Johnson, incarne ses libertés acquises par les guildes (corporations de métiers) qu’il représente. Son rôle n’est pas fictif.
En effet, élu, il reçoit l’agrément solennel de la Reine à Westminster, il exerce une fonction judiciaire sur les délits commis dans la City, il dispose du monopole de la représentation des intérêts de la communauté financière qui pèse 15 % du PIB britannique et qui produit 11 % des recettes fiscales du royaume, et il emploie directement ou indirectement 2 millions de salariés. Enfin, il réside dans un petit palais de style palladien, Mansion House (construit entre 1739 &1752). Roger Gifford, son Lord-maire actuel, est en fonction depuis octobre 2012. Celui-ci, d’origine écossaise, né le 4 août 1955, est le 685ème personnage à assurer cette fonction historique. Financier, il a été le patron de la banque SEB (Skandinaviska Enskilda Bank) au Royaume-Uni. Il eut, préalablement à sa fonction actuelle, des responsabilités au sein du « gouvernement » de la City. Il est Commandeur depuis 2007 de l’Ordre royal suédois de l’Etoile Polaire et l’an passé, il est devenu membre de 5e classe de l’Ordre du Koweït (Order of Kowait). Il est par ailleurs chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Knight of the Most Venerable Order of St John) depuis 2012, après avoir été frère-servant au sein de cet ordre depuis 2009.
Cet empire financier que recouvre la City est sur le point de vaciller et son Lord-maire s’en émeut sans vouloir le montrer, quand il s’accroche à un concept philosophique très en vogue, peut être ici une simple fanfaronnade dans sa bouche – « une crise est toujours une opportunité » -, et que pour lui « la City saura s’adapter et apprendre de ses excès ».
En effet, 2012 a été une nouvelle année de scandales chez les financiers londoniens, dont entre autres la révélation que la fixation du taux régissant les prêts entre banques et servant de support à des milliards de contrats dans le monde était manipulé depuis des années… quand par ailleurs était mis à jour le blanchiment de l’argent iranien par la Standard Chartered et celui de l’argent de la drogue par HSBC !
La crise financière et la dette de la zone euro a fait fléchir le secteur financier britannique qui a perdu près de 120.000 emplois dans tout le pays depuis 2007, quand une étude publiée récemment préjuge d’une nouvelle perte à venir de 18.000 emplois pendant le 1er trimestre 2013. Et la City ne compte plus aujourd’hui que 237.000 emplois, son chiffre le plus bas depuis 25 ans…
Mais en sus de ce constat s’ajoute, d’une part, de très fortes inquiétudes nées d’un contexte économique et financier tourmenté et, d’autre part, des décisions politiques à venir, quelles soient internes au royaume avec l’annonce d’un référendum sur l’appartenance à l’Union en 2017 par le Premier ministre britannique – et en conséquence la menace d’une sortie de l’UE -, ou extérieures comme l’appréciation de la situation par le gouverneur de la banque de France qui proclame qu’il n’y a aucune raison pour que les transactions sur l’euro soient réalisées à Londres, championne de l’euroscepticisme. Il convient ici de souligner qu’avec 40 % des volumes des transactions sur la devise européenne, la City n’entend pas perdre la main ! Enfin, d’autres menaces pointent la City : 1°) la montée des places comme Hongkong, Shanghai et Singapour, en raison de la position de la Chine, deuxième économie mondiale, et l’anticipation des équipes de Traders qui échaudées par la régulation et le plafonnement des bonus ont mis le cap sur celles-ci ; 2°) la perspective de voir certaines banques américaines retraverser l’Atlantique pour opérer de chez elles !
Le Lord-maire veut malgré tout se montrer confiant. Il lui faudra l’être quand, de plus, la Commission européenne parait vouloir réguler davantage les activités de marché, et que la BCE entend surveiller les banques…
Citation choisie pour ce numéro, en lien avec l’actualité
« Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur (…) le déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société toute entière (….) Sans qu’il y ait besoin de censure, les courants de pensée, d’idées à la mode sont séparés avec soin de ceux qui ne le sont pas, et ces derniers, sans être à proprement parlé interdits, n’ont que peu de chances de percer au milieu d’autres ouvrages et périodiques, ou d’être relayés dans le supérieur (…) voilà qui donne naissance à de solides préjugés de masse, à un aveuglement qui à notre époque est particulièrement dangereux… » Discours prononcé par Alexandre Soljénitsyne à Harvard en 1878, publié par l’équipe « Perspective Monde » de l’université de Sherbrooke (Québec).
ÉTAT DE LA FRANCE
. Chiffres en vrac : Aujourd’hui, ce sont 5 % des jeunes de la tranche 18-25 ans qui ont quitté la France pour gagner leur vie. Le déficit annuel de la Caisse nationale d’allocation familiale (CNAF) est de 2,6 Mds d’euros. Malgré la réforme de 2010, le déficit des retraites devrait atteindre 21,3 Mds d’euros en 2017, alors que le régime général affiche déjà 5,5 Mds de déficit en 2013. L’Assurance-maladie devra « économiser » 10 Mds d’euros en 4 ans, à raison de 2,5 Mds par an. La dette de l’Unedic devrait atteindre 18,6 Mds den 2017. La France compte 16 millions de retraités. La retraite est le poste de dépense sociale le plus important, avec 300 Mds d’euros cette année. Les cotisants au régime de base sont pour 69 % des salariés du privé, 18 % des fonctionnaires, 11 % des indépendants, et 2 % des affiliés à des régimes spéciaux. L’âge moyen de mise en inactivité est de 58 ans et 4 mois dans le public et de 61 ans et 11 mois dans le privé. Le taux d’emploi des 65-69 ans est de 5,3 % en France, contre 10,1 % en Allemagne, 30 % aux États-Unis et 36 % au Japon. De novembre 2011 à novembre 2012, l’emploi intérimaire a baissé de 17,2 %. Son repli est notoire dans l’Industrie. Le nombre de mises en chantier dans le bâtiment entre septembre et novembre 2012 a reculé de 23,8 %. Au 3ème trimestre 2012, les banques françaises ont réalisé 4,9 Mds d’euros de bénéfices, alors que tous les établissements financiers de l’Europe « du Sud » accusent des déficits. En 2012, les impôts locaux ont augmenté de 4,1 %, soit plus que trois fois le taux de l’inflation (1,3 %). En 2011, la France a assuré 9,9 % des exportations européennes et 3,4 % des exportations mondiales contre respectivement 23,7 % et 8,1 % par l’Allemagne. L’emploi industriel représente 10,9 % de la population active, contre 16 % en Allemagne 2.000 françaises sont jumelées avec des villes allemandes.
. Laïcité, déchristianisation contre islamisation, vers une avancée Nouvelle initiative qui rejoint déjà une longue liste du même genre : le maire de la ville de Brest (François Cullandre) a décidé « de toute urgence » de retirer dans les écoles de « sa » ville, les couronnes qui accompagnent les galettes des rois, pour ne pas faire entrer « le religieux à l’école ». Ainsi considère-t-il que les couronnes associées à l’Epiphanie sont une référence trop évidente à une fête chrétienne qui pourrait froisser « certaines » communautés ! Vat-on voir bientôt supprimer les vacances de Pâques des calendriers scolaires et les maires accepteront-ils encore longtemps les décorations de Noël dans leur commune ? Se sont légitimement demandés ceux que pareille initiative ont indigné. Une initiative complaisante que certains verront comme une lâcheté ou une petite contribution au phénomène qui préempte l’ensemble du paysage français, l’islamisation progressive et irréversible du territoire, en ne citant pour l’instant que l’Institut Montaigne qui affirme que l’Islam a pris le pouvoir dans les Banlieues, cet institut disposant d’un crédit que l’on ne saurait remettre en cause…
L’EUROPE ET LE RESTE DU MONDE
. Armes à l’œil et pacifisme L’Allemagne, perçue comme le premier Etat pacifiste de l’UE, est devenue en 2012 le 3e exportateur d’armes du monde, devant la France…
. « Visa en or » Le Portugal souhaite attirer les investisseurs des pays lusophones, le Brésil, l’Angola, le Mozambique. Aussi a-t-il fait voter une loi surnommée le « visa en or » qui dispose que l’État accordera un permis de séjour convertible à qui achètera un bien immobilier au Portugal. Les Accords de Schengen aménageant la libre circulation, les signataires de ces derniers avaient à craindre que les arrivants ne viennent au Portugal que pour passer avec l’intention de s’installer ailleurs, aussi des critères stricts seront opposés aux candidats : 1 million à investir dans une société du pays, y créer 30 emplois et y acquérir un logis d’une valeur supérieure à 500 000 euros. Ces conditions étant remplies, ces immigrés recevront un visa renouvelable de deux ans, et pourront obtenir la nationalité portugaise au bout de cinq… Le succès de cette loi et ses effets collatéraux mériteront d’être observés.
. Un peu mais pas trop La Commission européenne va proposer, aujourd’hui, jeudi 31 janvier, « des mesures législatives ambitieuses mais proportionnées » de protection des abeilles, a indiqué Tonio Borg, le commissaire à la santé et à la politique des consommateurs.
. Une icône La reine des Pays-Bas, 75 ans, au pouvoir depuis 33 ans, a annoncé, lundi 28 janvier, son abdication au profit de son fils aîné, Willem-Alexander, 45 ans, qui deviendra le chef d’État de son pays le 30 avril prochain. Réputée populaire tout au long de son règne, c’est une femme que l’on dit inflexible, partisane d’une monarchie forte et intrusive dans la politique menée par les premiers ministres. Elle a rencontré une résistance à laquelle elle n’avait pas été habituée avec le 5ème et dernier Premier ministre de son règne. Elle s’est aussi trouvée récemment contenue par les formations politiques, et elle n’a pu assister que passivement à la formation du gouvernement actuel, celui de Mark Rutte. Ce dernier, avec l’obséquiosité du courtisan, a salué son abdication en déclarant qu’elle restera « une icône des Pays-Bas ». La dernière décennie de son règne a été affadie par l’échec majeur de la société multiculturelle et les résultats d’une politique « du tout permis », la remise en cause de l’engagement pro-européen et des pouvoirs de la monarchie. Le futur roi a épousé en 2001 Maxima Zorreguieta, la fille d’un ancien ministre du dictateur argentin Jorge Videla, laquelle a dû dénoncer publiquement l’ex-régime militaire argentin.
. Demande de restitution Le musée des beaux-Arts de Nantes va vraisemblablement se trouver dépouillé d’un de ses chefs-d’oeuvre, le Triomphe de Judas Macchabée, peint pour la cathédrale de Tournai par Rubens en 1635 et amenée en France par les troupes françaises en 1794 avec une autre toile imposante, qui était son pendant, La Délivrance des âmes du Purgatoire, restituée à la cathédrale en 1815. En effet, Rudy Demotte, président socialiste de la Fédération de Wallonie-Bruxelles et bourgmestre de Tournai, réclame dans une lettre à la ministre de la Culture française, Aurélie Filipetti, son retour après près de 220 ans d’exil. Le tableau avait fait déjà l’objet, il y a un an, d’une première demande sur une proposition du sénateur belge Richard Miller votée unanimement par les élus francophones de Wallonie et de Bruxelles.
. À la merci La Suède ne tiendrait pas plus d’une semaine en cas d’attaque soudaine de son territoire. La ministre de la Défense confirme le diagnostic du chef d’Etat major de l’armée, le général Sverker Göranson, qui s’était alarmé l’été dernier des coupes sombres dans le budget de la défense (1,2 % du PIB en 2012, contre 2,5 % en 1988). La ministre ne s’en émeut pas pour autant, considérant qu’il n’existe aucune menace qui viserait exclusivement son pays, et qu’en toute hypothèse il serait secouru par ses alliés. Optimisme non partagé par les partisans d’une adhésion de la Suède à l’Otan.
. Donnez-moi du PIB L’Allemagne, 4ème économie mondiale et 1ère économie européenne, arrête le montant de son Produit Intérieur Brut (PIB) pour l’année 2012 à 2.535 Mds d’euros, derrière les Etats-Unis (11.770 Mds d’euros), la Chine (6.205 Mds) et le Japon (4.500 Mds), contre 1.940 Mds d’euros pour la France, 5ème économie mondiale devant le Royaume-Uni (1.830 Mds), le Brésil (1.825 Mds), l’Italie (1.490 Mds) et la Russie (1.465 Mds d’euros).
. À Athènes comme pour Rome « La Grèce tient son avenir entre ses mains » a déclaré le 20 janvier dernier la directrice-générale du FMI, avec l’optimisme et la perspicacité qu’on lui connait ! Elle concluait ainsi son entretien avec un journaliste du quotidien grec Kathimerini, après avoir observé que si la Grèce entamait sa 6ème année de récession, elle n’aura pas besoin de prendre des mesures supplémentaires d’austérité si les réformes déjà arrêtées étaient appliquées. La Grèce pourra aussi saisir la main secourable du Qatar. En effet, le premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassen Al-Thani, a proposé le 29 janvier au soir à Doha un « accord de coopération » à son homologue grec Antonis Samaras. Il entend ainsi rééditer l’accord conclu avec l’Italie, il y a quelques mois. Il s’agirait alors pour lui d’investir 2 Mds d’euros à partager par moitié entre Rome et Athènes. Le Qatar est déjà propriétaire d’exploitations en Grèce, dont une mine d’or.

© EUROPE, ÉLARGISSEMENT ET SOCIÉTÉS

Francephi - Editions Dualpha, Déterna, l'Aencre et autres livres en diffusion


Viewing all articles
Browse latest Browse all 158

Trending Articles