par Alexis Arette.
Monsieur Valls qui n’en est pas à une valse près, lance une tentative de séduction vers cette marge indécise de l’électorat qui pourrait se laisser tenter par le Front National, la petite bête qui monte qui monte qui monte…
Le voici donc en train d’ébrécher le poncif préféré de la gauche à savoir que « Tout le monde immigré, il est gentil, et que tout le monde immigré a droit à la citoyenneté Française ». Il va donc renvoyer quelques « Roms » en Roumanie, ou malheureusement il n’y a rien à voler. Ce qui fait que s’ils ne sont pas tatoués ils reviendront pour tenter : « À votre bon cœur, Mesdames Messieurs… »
On en gardera quand même quelques-uns pour que l’humanisme socialiste soit sauf, et on les logera dans des hôtels à 150 euros la nuit, car même les maires socialistes rechignent à la réception humaniste, quand ce n’est pas le voisin qui en fait les frais. Même Édith Cresson qui se croyait à l’abri dans sa cressonnière, a piqué une colère toute rose en constatant que non seulement ces malotrus lui piquaient les pommes et les poires, mais qu’encore ils laissaient le résultat puant de leur digestion sur ses salades. On a beau savoir que c’est sur le fumier que poussent les plus belles roses, le socialisme ne vit pas seulement que de roses.
Madame Duflot, elle, s’est vertement indignée de ces mesures répressives, et elle a failli quitter le gouvernement. Cependant, comme on ne vit pas non plus de verdure, elle s’est résignée, la mort dans l’âme, à re-percevoir ses 9 940 euros mensuels qui mettent un peu de gras dans les épinards. Elle a d’ailleurs reçu le soutien immédiat du Syndicat de la magistrature qui est quelque chose comme la conscience de la nouvelle justice républicaine.
C’est la vigilance de ces citoyens, dont certains de fraîche date, qui a permis de mettre sur la sellette un juge félon qui avait déclaré brutalement à deux gentils voleurs de cuivre un peu « roms » sur les bords, qu’on n’allait pas les laisser « piller la France » ! Encore un attardé, et peut-être un fâchiste ! Que vient faire cette France en vase clos, alors que, par sa détermination à le sanctionner, la République vient de s’acquérir une gloire internationale, en obligeant Hafez el-Assad à mettre genou à terre ! Enfin, c’est Fabius qui l’a dit, et on peut se souvenir, comment, Premier ministre de Mitterrand, il avait rondement mené l’affaire du Raimbow-Warior.
Certes, depuis 1985, Fabius s’est beaucoup fatigué à protéger contre le fisc sa collection de tableaux, mais s’il a l’air plutôt d’un suppositoire d’occasion que de Bonaparte au pont d’Arcole, sa volonté d’en découdre demeure intacte, et il était prêt à défendre les droits des rebelles Syriens usqu’au dernier des soldats français !
Bien sûr, il est de mauvaises langues qui prétendent que depuis que son fils s’est mis à voler, Fabius plane quelque peu. Je n’en crois rien. Lui et Hollande sont directement branchés sur l’internet céleste. Et c’est ainsi, qu’avant que la commission internationale se soit prononcée, et malgré que des journalistes chipoteurs aient filmé des bonbonnes de gaz entre les mains des rebelles syriens, eux ont reçu la révélation unique et privilégiée, qu’Assad était le coupable ! Obama a été un peu moins affirmatif. Peut-être avait-il constaté qu’au Pentagone, depuis le Vietnam, les stocks d’armes chimiques avaient un peu diminué…
Et celui qui rigole, c’est le Cosaque. Il sait qu’il verrouillera dès qu’elles lui déplairont, les décisions de l’ONU en disant « niet ». En attendant, il a envoyé son plus gros porte-avions dans un port syrien, histoire d’offrir à Fabius l’occasion de renouveler l’exploit du Raimbow-Warior. Et il a adressé un gentil message à Obama en baptisant son dernier char de combat qui ressemble à une forteresse, devinez comment ? Terminator II !
Attendons-nous à la fabuleuse riposte de Fabius !
Francephi - Editions Dualpha, Déterna, l'Aencre et autres livres en diffusion