Combien sont-ils, ces candidats au départ pour l’Angleterre que la population de Calais ne supporte plus ? 2 200 à 2 300 selon la préfecture. Mais on sait ce que valent de telles estimations officielles…
Ces « migrants », nos voisins d’Outre-Manche n’en veulent bien évidemment pas. On savait Messieurs les Anglais capable de tirer avant les autres, on apprend donc qu’ils ne sont toutefois pas enclins à s’apitoyer les premiers…
L’actuel ministre de l’Intérieur, bien embarrassé, compte mettre en place un centre d’accueil : il en existait un identique à Sangatte, mais Nicolas Sarkozy, son prédécesseur dans la fonction, l’avait fait fermer en 2002, laissant ainsi se répandre les indésirables dans la nature.
Oui, mais voilà : ce centre ne pourrait accueillir qu’un millier de pensionnaires. Insuffisant, donc ! Et immoral, qui plus est, pour les associations complices des indésirables en question qui n’y voient que la volonté « d’éloigner migrantes et migrants du centre de la ville et de les assigner à l’invisibilité. Un ghetto en quelque sorte. »
En 1902, Lénine titrait son célèbre traité politique Que faire ?… À Calais, le leit-motiv reste plus que jamais : Qu’en faire ?
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